Amen/tia...
Il apparaît de temps en temps sur la surface de la terre des hommes rares, exquis, qui brillent par leur vertu et dont les qualités éminentes jettent un éclat prodigieux semblables à ces étoiles extraordinaires dont on ignore les causes et dont on sait encore moins ce qu'elles deviennent après avoir disparu.
Ils n'ont ni aïeuls ni descendants ils composent seuls toute leur race.
Rouverture du forum
20/10 - Amentia reprend de l’activité ! De nombreux changements ont été effectués, que nous vous expliquons plus en détails par ici. Pour toutes questions ou suggestions, vous pouvez nous en faire part dans les salons Discord dédiés. Encore merci pour votre patience, en vous souhaitant une bonne reprise !
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Guy de Maupassant

❧ Guy de Maupassant
Guy de Maupassant

Guy de Maupassant 1907301250494700216335371
Feat. : Higekiri - Tôken Ranbu
Messages : 19



Guy de Maupassant

feat. Higekiri de Tôken Ranbu
Âge : 32 ans.
Sexe :  Masculin.
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Origine :  Guy de Maupassant, France - 19ème siècle.
Métier :  PDG de l’entreprise LPR et du journal Le Colporteur.
Pouvoir : Aucun.
Arrivé à Amentia depuis : 13 ans.

Caractère / Physique

En apparence.
Guy a toujours été bel homme. De son temps il n'était pourtant pas bien grand, mais séduisait la panoplie de femmes et d'hommes qui avaient pour habitude de le côtoyer.

Charmeur et charismatique, sa nouvelle apparence n'en a que renforcé ces aspects, l'aidant à assumer pleinement sa blondeur ou sa peau d'albâtre.

C'est qu'il fait un large mètre 82, plus fin mais plus grand, plus élancé qu'auparavant. Cela ne l'empêche pas de garder une certaine musculature, travail de plusieurs mois de canotage, de courses effrénées, d'explorations et de marches qui n'ont pas cessé.

Svelte et avec une bonne hygiène de vie, chose qu'il a conservé de son passé, c'est un homme toujours parfaitement soigné et tenu, aux manières marquées par son temps.
Enivré par la technologie et les progrès qui l'ont,  de ce fait, permis de se vêtir et d'ajouter un autre accoutrement à sa panoplie d'antan, il passe des heures devant la glace pour combattre le moindre défaut.

Homme à la grande éloquence, il sait faire usage des mots et ressort meneur de grandes conversations sans que personne n'ait besoin de comprendre ce qu'il dit. L'oeil pétillant, plein de vie, on ne le voit que très rarement épris par la tristesse, et sa bonne humeur est contagieuse.

S'il a la fâcheuse tendance de se tirer à quatre épingle, cela ne l'empêche néanmoins pas d'avoir une panoplie réservée à ses quelques rares moments de détente.

Méticuleux et organisé, il reste malgré tout une personne à l'écoute et chaleureuse aux yeux de tous. La première impression est généralement positive à son égard.
L'ambre ornant ses iris de séducteur, parfaitement stimulés par la blancheur de sa peau, lui donne, après tout, tous les avantages.


Quand on s’intéresse au personnage.
Guy est un homme dynamique avec de l'énergie à revendre. Il ne s'épuise jamais, du moins en journée et est en constante activité.
Travailleur, un peu trop, il n'affiche cependant jamais l'épuisement dans lequel il se trouve et trompe souvent de cette manière de nombreuses personnes qui le croient disponible.

Expansif, mais pas sur ses propres problèmes, il est très social, et adore se tenir à jour sur les actualités, les modes et les courants littéraires. D'ailleurs ses passions pour le journalisme et la littérature ne se sont pas taries, puisqu'il pratique toujours les deux avec une certaine d'assiduité.  

S'il n'affiche que très rarement sa peine ou sa tristesse du moins publiquement, sa peur de la mort et des hôpitaux est inconnue de tous, et, ne pouvant s'endormir sans craindre la première, il finit par devenir insomniaque et tarder dans l'heure du sommeil, ce qui contribue à décaler ses journées. Malheureusement il fait usage de drogue douce pour contrecarrer le problème.

De la même façon, il est homme à ne supporter que très mal l'enfermement – traumatisme de sa toute jeune scolarisation, où il était contraint de ne pas sortir, pas parler ou pas dessiner.
C'est un homme de la nature, préférant courir et naviguer sur l'eau, préférant passer du temps avec ses animaux.
De ce fait, il a tendance à fuir ses obligations et chercher des excuses justifiées auprès de nombre de professionnels – dont les médecins. Néanmoins son travail l'accapare, l'empêchant de se consacrer de moins en moins aux activités qui le passionnent.

Très observateur et curieux du monde, il déteste la foule qu'il préfère au mieux fuir, au pire étouffer. Il tentera tout pour ne pas s'afficher en public et devoir plonger dans une foule de médias.

Pourtant, on le connaît pour sa réputation de dragueur invétéré, et de profiter de sa propre image pour en user et abuser.  
Par le passé très actif sexuellement, on ne vous rassurera point en vous annonçant que cela n'a guère changé et qu'au contraire s'est accentué sur Amentia. Sa relation avec les femmes reste toutefois très ambiguë mais ses horizons se sont étonnement élargis depuis – saura-t-on un jour la raison.

Guy est en cela un homme plein de douceur et très à cheval sur les manières, à l'écoute de beaucoup et le sourire ornant constamment ses lèvres.

Il peut cependant arriver que dans la contrariété il soit tyrannique avec certains de ses employés, car homme pointilleux et carré il aime les choses bien faites et bien rangées. Ses colères, extrêmement rares, peuvent en surprendre plus d'un.

Ceci ne l'empêche pas pour autant d'éprouver de la sympathie pour les personnes qui travaillent pour lui, ni de se rendre compte de son sale comportement.

Histoire


There was a ship that sailed all on the lowland sea ♪
And the name of the ship was the Golden Vanity  ♪
And we feared she would be taken by the Spanish enemy  ♪




de la flûte.
Un petit violon.
Quelqu'un tape dans un petit tambour, un petit vieux chante dans une vieille langue patoise. Ah, peut-être aussi une petite guitare, et tout le monde tape dans les mains.

Là au milieu, il y a des hommes et des femmes qui dansent sans se préoccuper du monde. On peut aisément reconnaître des jeunes gens de la bonne société.
Et puis, tu sais que la jeune fille, là, elle en pince pour M. Gredin. Ça se voit.
Mais tu sais aussi que sa famille ne veut pas, parce qu'elle doit trouver meilleur parti.
Tu ne sais encore ce que cela signifie, mais tu le sais.
D'autres les regardent en riant, en discutant.


As she sailed upon the lowland, lowland, lowland  ♪
Sailed upon the lowland sea.  ♪



En y regardant bien, il fait beau. Le soleil rayonne, et sur la pelouse tondue du jardin, il traverse le feuillage pour faire une dentelle mouchetée de lumière d'un jaune vivant. C'est à cause de lui que tu plisses vivement les yeux, parce qu'un de ses rayons est entré en contact avec tes pupilles.
Il y a juste cette petite brise qui vient soulever les jupons blancs, soulever des chapeaux. Des dames crient de surprise, mais un gentilhomme se précipite pour attraper son chapeau de paille ceint d'un beau ruban rouge.
Puis ils éclatent de rire, et tu tournes un regard curieux vers eux en te frottant l'oeil.

Tu tenais encore ta petite charrette rouillée dans la main, où reposait le Capitaine Caraboupinou, marin confirmé, fermement attaché d'une ceinture faite de cordon rouge.

-Hey, viens !

C'est un chuchotement qui vient de la droite. Les grands yeux brillants d'un petit garçon qui fait le geste de se rapprocher, tout en se baissant pour ramper derrière un arbre, puis sous la table en ricanant. Mère se fâchera, en voyant que vous avez sali vos beaux petits vêtements bleus.
Mais vous aviez repéré cette belle table drapée de blanc et de dentelle, où trônent des petits choux et des éclairs. Ah, mais c'est qu'il y a en plus des chouquettes !

-Attend, Hervé !

De là, on entend moins le bruit des vagues frappant sur la falaise abrupte, en contrebas.

Il y a des chaussures cirées qui s'arrêtent, face à la table. On entend le rire gras d'un homme d'âge mur, la réponse d'un de ses interlocuteurs. Les chaussures cirées s'en vont, tout en vantant les bénéfices à gagner avec l'industrie du textile, même dans les Antilles, car apparemment, c'est là où la main-d'oeuvre est bon marché.
Vous vous retenez de rire, farceurs et mains sur la bouche, pour dissimuler votre cachette et votre futur méfait.
Tes pupilles se rivent sur une branche, non loin de vous.

-Tu vas faire quoi ?

-Chut, tu vas voir.

Tu prends la branche, la lance au loin sur les danseurs du dimanche. Les femmes de leurs plus beaux atours, les hommes tout en noir et aux cravates de couleur. On entendit un aboiement : c'était Mathô qui courait à travers la foule, ombre noire et vive, poussant et faisant tomber certains d'entre eux.
Les deux garnements que vous étiez, riaient de bon cœur, avant de s'enfuir, les bras chargés de chouquettes.






-Guy !

Vous sursautez.
Vous croyiez que votre cachette était parfaite, là, au creux des rochers, avec la mer devant vous et le château derrière. C'était un château tout blanc, avec une belle terrasse carrelée. Le bruit des vagues et du vent avait faussé vos signaux d'alerte.

-Mère !

Elle fronçait les sourcils, les mains sur les hanches. Dans sa main droite, il y avait cette peluche que tu reconnais immédiatement. Mais tu te redresses comme un piquet en cachant tes mains. Cela ne suffit pas vraiment... surtout pas avec les miettes dispersées sur tes vêtements ou collées à ta bouche.
Tu lui en veux à Capitaine Caraboupinou, le traître ! Tu savais qu'il était resté derrière vous pour vous livrer aux autorités ! Mais il n'y avait pas que lui. Jean l'avait suivi et se cachait dans ses jupons.

-Il a tout faux, c'est qu'il a été corrompu par des hommes mauvais en tout point ! Désignais-tu les deux, sans savoir qui accuser.

-Ah oui, vraiment ? Mais l'enquête prouve que toutes les pistes mènent à vous, jeunes brigands !

Elle fait semblant de se fâcher, mais rapidement, alors que le visage d'Hervé se décompose et que le tien est sur le point d'exploser, elle se penche sur toi et vient essuyer les grains de sucre qui colle aux joues.

-Vous n'auriez pas pu demander, au lieu de créer tout ce capharnaüm ? Demande-t-elle en riant un peu, penchant la tête. Ses longues boucles tombent sur ses épaules, ses yeux brillants d'intelligence se rivent sur Hervé, à qui elle ôte rapidement le sucre d'un geste de son mouchoir cousu de fleurs rouges. Il est un peu rêche.

-Laure ? Les avez-vous retrouvés ?

Père s'avançait, mais restait au loin, faisant un geste de la main.

-Oui, les sacripants ont été capturés, Capitaine !  

Puis d'un coup, tu bondis.

-La conquête ne fait que commencer ! Cries-tu en t'agitant. C'est que tu te prenais pour Barbe Bleue.

Ils éclatent de rire. Mère se lève et vous laisse à votre camp secret, pour rejoindre votre Père.

-Laure, confia-t-il calmement - mais tu ne peux t'empêcher de les observer et de les écouter, à ce rythme, votre fils va vouloir devenir un héros de ces livres dans lesquels vous le perdez !

-Sauf le contraire, il est également votre fils ! Laissez-le penser à tout cela. Ses études l'enferment dans la contrainte et la rigidité ! Savez-vous qu'il s'est encore échappé de l'école ? Voilà que j'aie de nombreux soucis avec l'Archevêque, mais ne peux l'y contraindre....

Mais tes yeux se plissent en les voyant s'en aller vers la troupe de danseurs. Cette main douce et délicate se posant sur celle, plus rigide de ton Père. Pourquoi s'étaient-ils réconciliés ?
Réconciliés ?
S'étaient-ils séparés ?
Oui, tu t'en souviens. Père était parti à La Neuville, à Rouen et s'était établi sur Paris. Mère vous avait emmené pour Étretat.

C'était peut-être, en 1861.

Pourquoi tu te souviens de cette date, en les regardant rire de bon cœur ?
Tes yeux se rivent de nouveau sur Hervé qui fait brûler une touffe d'herbe séchée. On n'arrive presque pas à allumer de feu, ici, à cause de l'eau et du vent, de trop puissant.

-AH ! Regarde, regarde ! On peut faire notre camp !

Et à mesure que tu fixes le feu se propager sur la boulette d'herbe, les brins se tordant en tout sens, virant au noir sous ce jaune et ce rouge vif, tu te perds, inconscient.
Le vent puissant d'une vague s'échouant sur les rochers soulève ta petite blouse bleue et tes cheveux.
Ta main lâche Capitaine Caraboupinou.





La sensation est étrange. Comme un rêve que l'on fait les yeux ouverts, sans prendre conscience que l'on rêve. Celui-ci a alors des allures de réalité, et l'on ne peut que se fondre dans sa masse cotonneuse.
C'est en tout cas, de cette façon que tu revois ces flammes devant tes yeux. Cette couleur rouge jaune, parfois blanche, craquer, postillonner des crachins de feu vers le ciel comme s'il lui en voulait.
Il se déchire ces vives couleurs sur un fond obscur, le sifflement de quelque animal nocturne parvenant à tes oreilles avec une certaine distinction.
S'il est rapidement étouffé, ce n'est que par le cancanement de gorges ouvertes, à ta gauche. Puis à ta droite. Autour de toi, un amas de froissements de treillis, le tintement des pots en métal et des cuillers qui raclent leurs fonds.
Ils sont vite remplacés par les soupires et les plaintes.
Ils effacent bien vite les souvenirs de Fécamp et des vacances à la mer.

Une nouvelle brise se lève, cette fois-ci faite de glace et d'hiver. Elle te force à serrer les dents, à prendre conscience que tes propres vêtements ne sont pas assez chauds, et que tes doigts sont bleus.
Oui bleus et blancs, la peau légèrement écorchée. Tes ongles sont bouffés par la terre, par l'usure. Mais tu réussis quand même à tenir le crayon.
C'est que tu as un crayon entre deux doigts, qui te désigne, de sa pointe, la lettre que tu étais en train de rédiger, sur un papier trouvé à la va-vite. Les fourmis s'accaparent de tes phalanges, tu te rappelles brusquement que tu étais à Pont-Audemer, et que vous aviez réussi à fuir l'armée prussienne. Tu te souviens brusquement de cette fuite comme s'il n'y avait rien eu depuis le début de la guerre. Comme si la course dans la neige, le froid, les bottes encrassées, les pieds glacés, pleins de merde, n'avaient jamais existé et que, comme par magie, tu te retrouvais là, à prendre conscience.
Et cette conscience grandit lorsque tes pupilles se concentrent sur les mots, sur les lettres :

« Je me suis sauvé avec notre armée en déroute ; j'ai failli être pris. J'ai passé de l'avant-garde à l'arrière-garde pour porter un ordre de l'intendant au général. J'ai fait 15 lieues à pied. Après avoir marché et couru toute la nuit précédente pour des ordres, j'ai couché sur la pierre dans une cave glaciale ; sans mes bonnes jambes, j'étais pris. »

Et tu revois encore le visage de ta mère et ses lettres prudentes. C'est qu'elle déteste les Prussiens et elle en ferait de la charpie si elle pouvait en voir. Puis, tu es son fils adoré, son bébé. Si elle avait réussi à affronter les membres du clergé pour t'éviter de participer à leurs cours, caché tes faux airs de malades pour te permettre de rester à ses côtés, changé d'école pour celle de Rouen de façon à ce que tu puisses étudier ce que tu désirais vraiment - quoique la faute soit la tienne, tu sais qu'elle serait capable d'affronter une armée, voire un pays entier pour te sauver.
Jeune farceur et insouciant que tu es, tu en profites.
Même si tu aurais préféré que tes parents restent ensemble pour toujours.

Cette séparation douloureuse t'aurais presque fait oublier les excès de Powel et Swimburne, lequel tu avais sauvé de la noyade. Tu avais préféré les laisser derrière toi, dans leur belle maison normande de l'étrange, faite de silex et d'un toit en chaume, de main coupée, de bocaux aux contenus plus que rebutant, bercée par les cris d'une guenon apprivoisée et de leurs dialogues de perversité.
D'amour unisexe.

Tu termines alors le courrier, le plie et le range. Tu le feras envoyer à Étretat, celui pour ton père à Paris. Toi, ce que tu voulais, c'était d'arrêter d'être militaire et de poursuivre en études de droit.
Demain, vous partiez pour le Harles : la guerre était finie.

La France se rendait.

Tu avais signé le courrier du 11 mars 1871.






Les flammes brûlent de la même façon, dans l'âtre poussiéreux. Les craquements du bois se font entendre, résonnent dans la pièce, et se perdent au loin, avec les quelques grillons nocturnes. Pourtant, il ne fait encore froid, et tu te rendis compte que cette froideur que tu avais sentie quelques secondes auparavant n'était en fait due qu'à la moiteur de tes mains.
Et ton regard perdu dans les flammes reviennent sur la réalité, hébété, tu ne sais que répondre. Il a cette voix qui ressasse, à côté de toi, et tu tiens encore du vieux courrier, tout rabougri, un peu sali, à l'odeur de renfermé.

Voilà de ma vie, avait-il dit. Je veux en garder une partie, et brûler l'autre. Assieds-toi, mon bonhomme. Je vais me mettre à détruire.

C'est qu'il y a deux paquets sur tes genoux, ficelés comme des saucissons, et un Flaubert rapiécé sur son énorme fauteuil, t'écoutant d'une oreille, papotant d'un air distrait, après que tu aies trié certaines de ces piles.
Et des Comment se porte votre mère, j'ai cru comprendre que son mal se soignait péniblement ?
Parfois, il revenait sur sa mère, parfois sur Alfred, ton oncle, et tu sentais les larmes lui monter aux yeux. C'est que tu en étais le portrait craché, d'après ta famille, et toi-même qui ne l'avais connu t'étais pris d'une grande affection à son égard. Était-ce cela qui l'avait motivé à te garder sous son aile bienveillante ? Certainement. Et malgré la dureté de son enseignement, tu ne pouvais que bénir l'attachement sincère qu'il y avait entre vous deux. Aujourd'hui, tu ne serais rien sans ton maître.

Alors, lorsqu'il t'avait demandé de venir le voir ces quarante-huit heures pour l'aider, tu n'avais pu refuser. Tu ne lui refusais rien. Tu avais peur pour lui, lui qui avait chuté quelques mois auparavant et s'était malencontreusement cassé la jambe. Tu avais peur pour lui parce qu'il se sentait isolé, et que toi-même ayant vécu la dépression et l'isolation, tu ne pouvais le laisser dans cet état.

Flaubert avait toujours été là pour toi.
Même si tu l'avais craint de ce regard d'enfant, tu lui vouais une dévotion telle, que le défendre était devenue une façon pour toi de l'aimer.
C'est lui qui avait été là, lorsque tu t'étais disputé avec ton père pour ta dot que tu ne reverrais jamais.
C'est lui qui t'avait consolé, lorsque ta mère était tombée malade, et que tu avais appris la terrible syphilis qui t'avais rongé, que tu perdais tes cheveux avec le mercure et l'iode de potassium.
C'est lui qui t'avait présenté au cercle de maîtres dont Zola faisait partie, et tu passais tes dimanches et tes jeudis soit chez l'un, soit chez l'autre.
Et lorsque fut perdue la période de canotage le samedi, et que le Ministère de la Marine épuisa en toi les tripes de l'écriture, c'est également à lui que tu demandas conseil pour en partir.
Ce n'était pas que le décès de Bouilhet qui avait noué vos liens.
Peut-être que ton oncle et ta mère y étaient davantage les causes.
Mais la littérature en fut le ciment.

Alors tu pouvais bien lui consacrer autant de temps qu'il le désirait, et tu faisais des absences à répétition juste avec son nom pour excuses.

Puis il trouve, dans tes souvenirs, une lettre de Madame Sand, il te dit d'écouter.

Ah ! Quel bon grand homme de femme.

Parfois, il soulignait les sottises à grands éclats de voix, de gens célèbres ou non. Avant de les lancer d'un mouvement du poignet dans les flammes crépitantes.
Aucun poème ne peut illuminer tes pensées en cette soirée, comme éteintes de cette sérénité qui a recouvert l'aura de ton maître. Tu te sens son obligé, à lui déplier les lettres et à les lui donner. Tu l'écoutes comme un enfant écoute les contes d'un grand-père un soir d'hiver, et cette soirée  éteint les ardeurs de ton esprit insouciant, de tes canotages incessants, de tes bêtises répétées avec l'Union, de tes coucheries avec canotières et demoiselles, de ton envie de fuir le travail et de naviguer sur les eaux de la Seine.

MAUPASSANT MINISTERE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE PARIS
FLAUBERT FRAPPE APOPLEXIE SANS ESPOIR PARTONS 6 HEURES
VENEZ SI POSSIBLE
COMMANVILLE

De tes vacances à Étretat, des voyages sur Paris, de tes bains en Suisse et de tes séjours  à Bezons.
Tous les éclats de rire avec Fontaine, Hadji, Tomahawk et Chenet, le caïman accroché à ton plafond dans ton 12m², la main coupée de Swimburne – qui l'avait utilisée comme cure-dent et que tu avais gardé, les disputes d'héritage dans ta famille, les premières et innombrables pièces de théâtre qui n'avaient pour but aucun que de vous distraire...
Tout cela s'éteint pour laisser place à ton maître.
Tout cela fait place à l'homme à qui tu dois tout, que tu côtoies avec d'autres du grand monde. Avec qui tu traites politique et courants littéraires. Avec qui tu t'es quelques fois disputé, car tu faisais une confiance étrange aux journalistes – ce qu'il t'avait grandement déconseillé, mais qui a été argument charnu de maître Zola. Et ton cercle d'amis a changé, et vos discussions aussi.
Grâce à lui, tu as changé.

FLAUBERT MORT CE MATIN ATTAQUE APOPLEXIE PREVENEZ SES AMIS
LAPIERRE

Des larmes te montent aux yeux mais ne peuvent encore rouler.
Tu lui laves le visage et le corps d'une forte lotion à l'eau de Cologne, et tu refermes tranquillement les boutons d'une chemise, d'un caleçon et de chaussettes en soie blanche. Tu lui enfiles les gants de peau, son beau pantalon à la Hussarde, son gilet et son veston. Sa cravate passée sous le col de sa chemise formait un papillon.

Tu entends encore son "va te coucher, mon garçon". Puis tu relis en pensées, en ayant l'envie de sourire, de rire, mais se perdant dans une mélancolie qui te ferais certainement éclater en sanglots, cette lettre de la nouvelle année :

Que 1880 vous soit léger, mon très aimé disciple. Avant tout, plus de battements de cœur, santé à la chère maman. Un bon sujet de drame qui soit bien écrit, et vous apporte cent mille francs.
Les souhaits relatifs aux organes génitaux ne viennent qu'en dernier lieu, la Nature seule y pourvoyant d'elle-même.

FLAUBERT MORT. MAUPASSANT.

Et à mesure que tu effectuais ces gestes, chers à ton cœur, tu demeurais silencieux. Tu fixais le regard éteint de cet homme qui avait brûlé son passé, un soir, et t'avais inclus dans la confidence ; ce regard d'un bleu azur voilé par la mort.
Pour passer délicatement les doigts sur ses paupières et les fermer à jamais.
Et tu renifles, tu renifles comme jamais. Tu essaies de contenir cette boule amère qui enserre ta gorge alors que tu passes cette brosse sur sa longue moustache et sa belle chevelure bouclée.


C'était un 8 mai.
Le succès de Boule-de-Suif eut ce goût amer.
Tu ne t'en remettras jamais.







Cette plaque luisante, d'un noir de laque, est bien différente de celle de ton maître.
Il y a des écritures en argent, de la plus simple manufacture, mais qui retranscrivent la peine qui tiraille ton cœur encore aujourd'hui. Ton pauvre et faible cœur protégé plus ou moins par une carrure que tu arbores.
Une brise légère passe entre les arbres et vient déposer quelques feuilles sur la quantité impressionnante de bouquets qui reposent à son pied. Tu vois cette teinte verte glisser sur le miroir de la tombe avec une certaine poésie, toi qui avait toujours préféré le rationnel à cette dernière.

Des questions te harcèlent sur ta droite, mais tu ne réponds que par des approbations rapides de la tête. Tes lèvres scellées ne voulaient dire plus, et on se rendit compte de ton allure évasive. Alors on se tait, et tu te perds dans la contemplation de la tombe.

-Il était si jeune... lances-tu, en te passant la main sur les yeux comme pour éviter que les larmes ne roulent sur ton visage émacié, livide.

Cela fait déjà un an, mais tu ne t'en remets pas. Tu n'arrives pas à faire l'impasse sur cette maladie foudroyante qui l'a tué. Par une insolation attrapée sous le soleil de midi, alors qu'il cultivait ses pousses. Et tu le revois encore te sourire et te tirer vers la table nappée de blanc, à voler les chouquettes, à courir sur la terrasse carrelées, à rire à grands éclats avec en fond la marée sauvage heurtant les roches de Fécamp.
Le Capitaine est posé entre les fleurs, tu te baisses pour le redresser un peu.
C'est un lapin en peluche, vieux de plusieurs années maintenant. Tu crois te souvenir de son nom.
Capitaine Caraboupinou.

Ta mère ne s'en est pas remise non plus. Son état de santé, déjà bien préoccupant, s'est aggravé depuis. Ton père avait dû faire des mains et des pieds pour pouvoir venir et soutenir.

Toi-même tu vis le drame, aussi difficilement que tu peux le vivre ; Il était ton frère, unique frère, malgré ses bêtises qui se comptaient par milliers – les vols d'argent à votre mère, les fuites nombreuses ayant causé bien des soucis. Le mariage précipité avec sa jeune épouse, et la folie qui l'avait épris sur la fin.

Tu as vu ce visage aux yeux bleus s'éteindre, se voiler de cette vie qui lui a échappé, ces yeux qui te rappellent ceux de Maître Flaubert, dont les derniers instants ont été retranscris dans un article que tu as publié depuis.

À présent que ta notoriété n'est plus à prouver, la vie est bien pénible.
Tu as du mal à écrire, à te concentrer. Ces troubles de la vue te posent une gêne qui ne te permet pas de produire un Bel-Ami ou un Une vie dans les temps. Tu passes plus de temps aux thermes, à avaler des pilules de sodium, ou sur ton lit, isolé du monde, pour atténuer les migraines qui emprisonnent ton cerveau malade.
Même le corps de ces femmes charmantes n'a plus la même saveur qu'il y a dix ans, quoique tu en aies encore la nécessité.

Tu n'as qu'une envie alors, c'est de repartir pour l'Italie et l'Algérie. Fuir cette tristesse pour toucher à ce dont tu n'as pas l'habitude de voir. Fuir les médias dont tu fais allègrement partie, et qui ne cessent constamment de te tourmenter.
Si la vie parisienne te convient pour son côté mondain, cette emprise qu'elle a sur toi te pourchasse jusqu'à Cannes, et tu ne peux qu'approuver le malêtre qui te gagne à chaque fois que tu montes pour la capitale. C'est que tu ne supportes pas la foule, et que l'Exposition Universelle avait aggravé ton envie de la fuir.

Depuis combien de temps Hervé s'était-il fait inscrire à l'asile de Bron, déjà ?
Tu te tiens sur ta canne et tente de retenir les nouvelles larmes qui affluent. Tu préfères continuer ta route pour éviter de succomber à la douleur de l'esprit. Tu es un homme de lettres, un journaliste confirmé et occupé, tu ne peux te laisser aller de la sorte. Pourtant, cette excursion te fait du bien. Tu as eu besoin de revoir ton frère, encore une fois.

-Cette tombe est bien celle qui convient ; de forme arrondie, la pluie du ciel se chargera de la nettoyer.

Car cela fait déjà plusieurs années que tu as perdu l'envie de canoter tous les samedis, même si tu prends le temps de le faire quelques heures. Tu es un homme vigoureux, ayant besoin de sport pour t'épanouir. Ayant besoin de chasse. Mais ta propre maladie te fait de plus en plus souffrir, tu supportes avec beaucoup de mal les migraines et les hémorragies intestinales. Parfois les hallucinations qui surviennent avec une certaine violence.

Alors la voix retentit une nouvelle fois à côté de toi.
C'est François, qui ose tapoter ton dos avec douceur.

-Monsieur, dit-il comme s'il a lu dans tes pensées. Le Bel-Ami peut être mis à disposition au plus vite.

Tu aurais voulu être bercé par les vagues par ton yacht, et profiter de l'air marin.
Les feuilles se soulèvent une nouvelle fois, transportées par un ouragan d'émotions.

Le lendemain, tu changes d'avis.
Il achète pour toi un billet pour l'Italie, noté du 14 novembre 1889.






As she sailed upon the lowland, lowland, lowland  ♪

Ce parfum d'iode se soulève jusqu'à tes narines. Les vagues font tanguer le bateau tranquillement, tu as presque un sourire sur les lèvres. Tu te sens bien, là, assis sur une chaise, à la proue. Tu entends François te dire que les mouettes sont de la partie, et qu'elles fixent le bateau avec un appétit sûr qui brille dans leurs prunelles.

Tu es content de pouvoir te détendre pour une fois. De ne plus avoir à signer et à écrire des lettres.
Le dernier dont tu te souviens plus clairement, c'est le testament que tu as divisé pour ta mère, un peu pour ton père et pour ta nièce Simone. Tu aimes bien Simone. Tu espères qu'elle vivra assez avec tout cet argent que tu as mis du temps à amasser.

-Tu as bien travaillé, mon disciple bien-aimé.

Tu tournes la tête légèrement. Ton Maître, avec sa longue moustache et ses cheveux bouclés si caractéristiques, lit les dernières pages de tes derniers écrits : L'Angélus. Comme d'habitude, il te fait une liste des critiques que toi-même tu te faisais. Et tu es convaincu que sans lui tu n'aurais jamais pu aboutir à une telle réussite.

-Ah mais, il faut bien la cacher. Sinon, on risque de me le voler, encore une fois !

-Ne t'inquiète pas, ici, il est en sûreté.

-Fais seulement attention à tes pieds, Guy.

Tu tournes le visage sur la gauche. Hervé se tient sur la balustrade de la proue, il fume sa pipe.

-Ah Hervé ! C'est bien, tu profites !

Tu as envie de lui dire de faire attention, qu'à trop se pencher il risque de tomber.
Puis tu fronces les sourcils. Faire attention à mes pieds ?

Tu te redresses doucement sur ton fauteuil. Hervé lâche sa pipe dans l'eau. Tu veux la rattraper, mais tu n'arrives pas à contrôler tes muscles. Cimenté sur ton fauteuil, tu écarquilles les yeux.
Tes pupilles se rétrécissent ;

Hervé appuie ses bras sur le bateau, le fait tanguer. Il écrase la peluche de son pied gauche. Tu as envie de lui hurler dessus, mais ta bouche ne veut plus émettre de son.

-C'est la fin, Guy. Tu dois venir. Dit-il. Il a ce visage crispé de tristesse et de remords. Tu dois me suivre, Guy.

6h00 : « Les convulsions persistent. »

Hervé veut te tuer. Tu en es persuadé. Mais tu ne peux plus bouger et le bateau tremble, se balance. Ton estomac est noué, tes jambes tressautent.
Des vagues gigantesques se forment, le ciel est beau, aujourd'hui.
Alors tu fermes les yeux et tu te laisses bercer.

Si c'est la fin, c'est parfait. Tu es sur l'eau, et il fait beau.

-MONSIEUR !

Ah, c'est certainement François qui veut t'aider à amarrer le yacht. Il ne sait pas s'y prendre, François. Alors parfois, il fait ce genre de remarque et toi tu ris, parce que tu es le seul à savoir faire.

-MONSIEUR ! TENEZ BON !!

Tu as envie de lui dire de ne pas s'inquiéter, que cela ne sert à rien de l'agripper de la sorte. Ce n'est qu'une petite embarcation, vous n'allez pas heurter le port.
Pourtant, un craquement énorme retentit.
Tu te sens projeté.

Et tu plonges. Tu plonges dans cette immensité bleue, tu te noies dans ses reflets, entre les planches de bois et les voiles déchirées. Au-dessus de toi, sur la surface, tu crois deviner des flammes.

-MONSIEUR !!

Tu fermes les yeux.

-Ne t'inquiète pas, François. Ça va. J'aime l'eau. J'aime l'océan. Dis à ma mère que je l'aime.

Mais tes lèvres ne peuvent plus bouger depuis bien longtemps.


Sailed upon the lowland sea.  ♪


Des feuilles volent de nouveau, les branches des arbres frémissent sous les secousses. L'éclat de voix d'une grive t'as emporté dans un autre univers.
Les rideaux volent dans cette pièce immaculée de l'hôpital de Passy, mais la voix de Dr Blanche s'est éteinte. Il soupire en regardant ton visage apaisé.

-Notez, mort à 11h45 le 6 juillet 1893. État : détendu, impassible, inanimé, indifférent à toute misère, apaisé soudain par l'Éternel Oubli.
Faites-le apporter à ses proches.

Les prochains jours, sans que tu ne le saches, tu deviendras le plus célèbre des hommes de ton époque.
La Paix du ménage était une réussite.
Mais tu l'avais, de ton temps, deviné.
Car comme ton maître, tu avais brûlé tes lettres.






Tu grommelles un peu.
Tu sens crisser une matière étrange sous ta tête, tu sens la moiteur sur ton visage trempé. Une vague lointaine vient sombrer sur ta poitrine, l'écume mousseuse gicle jusque ton visage.
Pourtant, c'est avec un calme effarant que tu entrouvres les yeux. La lumière du jour te paraît si claire, qu'en cet instant tu crois à ce rêve qui se poursuivait à l'instant.
Tu clignes des yeux.
Cette luminosité agresse tes pupilles.
Tu tentes de comprendre où tu te trouves, alors qu'un toucher te fait rouvrir les yeux.
Tel un appareil photo, tu tentes de faire le focus. L'odeur de la mer arrive à plein nez, tu crois te trouver en Normandie.
Avais-tu survécu à ce naufrage ?

Mais l'ombre d'une silhouette t'abrite du soleil, tu tournes légèrement la tête.
Des cheveux d'ébène, un visage bien dessiné.
Tu te contentes de sourire, une voix enrouée par le sommeil.

-Ah... c'était donc vous ?





-Monsieur ?

Tu entends enfin qu'on t'appelle et tourne la tête sur ta gauche. C'est ton secrétaire personnel, et tu es presque déçu de ne pas voir François ou ton Maître. Tu passes une main sur ton visage, fermant les yeux et les frottant tranquillement. Tu ne l'avais pas entendu entrer, tu avais même coupé le téléphone quelques minutes.

-Oui, pardon.

Tu reviens à la réalité. Tu as été happé par les souvenirs ; Depuis plusieurs années maintenant tu n'avais plus eu de rêves comme celui-ci, et tu te demandais si ce n'était pas un signe.

-Vous êtes sûr que ça va ? Ne préférez-vous pas vous reposer un peu ?

Tu sais que ton secrétaire est perspicace. Un peu plus que François, à l'époque. Mais tu n'avais jamais aimé parler de toi, et cela n'a pas changé depuis.

Là, assis sur ton énorme fauteuil en cuir, tu voyais l'océan depuis ton bureau. Tu as vu un bateau à voiles blanches naviguer, et tu as pensé soudainement à ta première nouvelle.
Tu aimes l'eau. Mais cette eau-là, tu la trouves aussi étrange que l'univers où tu as repris vie. Tu as l'impression de vivre dans un roman de ta plume.
Du moins, son auteur devait être un véritable coquin.

-Non, ça va. Dis-tu en te retournant pour faire face à ton bureau.

Ton second se remet face à toi et sourit simplement. Il avait déposé une pile de papiers devant toi.

-Alors... si je peux me permettre. Ce sont les documents pour l'approbation de la nouvelle série, sur 1Life, et plusieurs contrats pour quelques documentaires. Il y a aussi sur la dernière page les cartes des managers pour les acteurs que vous vouliez joindre. J'ai déjà fait un premier tour, ils attendent un rendez-vous.

Tu te frottes la tempe en scrutant la pile de document, puis prends une feuille dans ta main. Un monde où tu pouvais dominer de ton pouvoir journalistique, au travers d'une technologie nouvelle que tu supportais plus ou moins bien, t'as offert une vie plus que digne.
Mais c'est en travaillant dur que tu as réussi à faire ériger cette tour gigantesque, là où sont tournés les plus grandes séries de la ville.

-Bien. Tu peux prendre les rendez-vous et les noter dans mon agenda. Par contre, tu connais la chanson...

-Pas de rendez-vous avant 11h ! Oui.

Il sourit et tu fais de même.

-Bien, c'est parti alors !

Tu prends ta veste et la met sur tes épaules.
C'était à ton tour de convaincre ce nouveau public, ici bas.



FIN
  Shion

Âge : 30 ans
Un peu de vous : Puet kakauet.
Comment vous nous avez connu : Graphiste et codeur, à votre service !
Chat ou chien : Chat, forever.


© Amentia






Sam 6 Juin - 20:57
❧ Amentia
Amentia

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 Maintenant tu peux :
- Aller te faire recenser dans les différents bottins :
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Bottin des métiers
Bottin des pouvoirs
Bottin des œuvres prises
- Demander la création d'un lieu si besoin :
Demande de lieu
- Trouver des partenaires pour commencer ta vie à Amentia :
Demandes de Rp


Tu es validé(e)

*verse une petite larme*

La manière dont l'histoire est rédigée, le fait que cela se centre sur des événements dont on ne parle pas forcément aujourd'hui mais qui ont pourtant marqué la vie de Maupassant, et toutes les perceptions et sentiments mis en avant qui font que l'on ressent tellement de choses en lisant cette fiche plutôt que d'avoir une simple liste de faits... Buh, tu sais que j'aime ça. ;w;

Bref, je te valide !



© Amentia


Dim 7 Juin - 11:07